Un mot de trop, un sourire esquissé, et les réseaux sociaux s'emballent. Ce qui aurait pu passer pour une maladresse verbale d'Éric Zemmour relance à nouveau les questions autour de Sarah Knafo et d’une supposée grossesse que les intéressés n’ont pourtant cessé de démentir. Retour sur une rumeur qui refuse de mourir.

Un lapsus vraiment révélateur ?

C’est lors d’un déjeuner politique informel la semaine dernière à Paris que l'allumette aurait été craquée. Selon un élu présent sur place, Éric Zemmour aurait évoqué en aparté « l'arrivée d'un changement important dans vie privée », avant de se reprendre rapidement. Le terme aurait-il été mal interprété ? Devait-il désigner un événement politique ? Peu importe, le doute s’est aussitôt infiltré. Et avec lui, les rumeurs sur une nouvelle grossesse supposée de Sarah Knafo ont resurgi.

À la table des invités, les réactions ont été partagées. Certains n’y voient qu’un trait ambigu mal formulé. D'autres en revanche lisent entre les lignes : une allusion déguisée à une maternité ? Cette hypothèse alimente forums, commentaires et une certaine presse people, prompte à faire monter la sauce.

Un précédent brûlant en 2021

Pour mémoire, ce n’est pas la première fois que le couple fait face à des rumeurs similaires. En 2021, le magazine Closer publiait une couverture affirmant que Knafo était alors enceinte de Zemmour. Une information aussitôt contestée, déclenchant une salve d'actions en justice. Le candidat avait déposé plainte pour violation de la vie privée, demandant l'interdiction de diffusion du numéro. Le tribunal refusa, l’affaire passionna.

Dans une enquête publiée par le site Sud Ouest, on apprend que cette publication aurait profondément affecté Sarah Knafo. Son entourage la décrit comme « bouleversée », et certains parlent d’une « mise à nue » violente, à un moment clé de la campagne présidentielle. La mère de Sarah Knafo l’aurait même contactée par SMS pour vérifier la véracité de l’information.

Des démentis très clairs, des conséquences durables

Les choses sont cependant limpides si l’on s’en réfère à l’ouvrage L’intrigante Sarah Knafo (2022), dans lequel elle déclare formellement : « Je n’ai jamais été enceinte. » Ce démenti, réitéré à plusieurs reprises, n’a pas empêché certains médias et commentateurs d’évoquer régulièrement la possibilité d’une maternité cachée.

Le site BFM-RMC rappelle que ces rumeurs ont été pour elle un choc personnel, alourdissant un climat déjà tendu durant la campagne. Et ce ne sont pas les nouvelles suppositions liées à un supposé lapsus de Zemmour qui vont faciliter les choses.

« Quand j’ai vu la Une du magazine, je ne savais pas comment réagir. J’ai reçu des messages de proches, de gens de ma famille… Même ma mère m’a demandé si c’était vrai. C’était humiliant de devoir encore une fois me justifier », confie une amie de longue date de Sarah Knafo, sous couvert d'anonymat.

Des rumeurs persistantes malgré les faits

La mécanique des rumeurs suit une logique propre : plus elles sont démenties, plus certaines s’ancrent. Dans ce contexte, le supposé lapsus d’Éric Zemmour alimente un cycle déjà bien installé. Les utilisateurs de réseaux sociaux, notamment sur X (ex-Twitter), recoupent cette bribe d’information avec les photos récentes du couple, analysant les tenues, les sourires, les gestes, comme on déchiffre un code secret.

Difficile d’y échapper : dès qu’une femme jeune et influente gravit les échelons du pouvoir, la question de la maternité devient un sujet public. Sarah Knafo, en tant que conseillère politique de premier plan, paie peut-être aussi le prix de cette hyper-visibilité.

Les points à retenir

• Sarah Knafo a formellement démenti toute grossesse, aussi bien en 2021 qu’après.
• Le livre L’intrigante Sarah Knafo réaffirme clairement l’absence de maternité.
• Le procès contre Closer pour violation de vie privée en 2021 souligne la volonté du couple de contrôler leur image publique.
• Aucune source crédible ne corrobore l’hypothèse d’un nouveau développement familial.

Une polémique révélatrice d’enjeux plus larges

Cette affaire, née d’une rumeur et prolongée par un mot maladroit, révèle autre chose : le besoin continu dans certains cercles médiatiques et politiques de commenter la vie privée des figures féminines montantes. Si Zemmour est resté relativement épargné par les spéculations sur sa vie personnelle, Knafo, elle, continue de faire l’objet de projections et de récits construits, souvent sans fondement factuel.

Une situation qui interroge sur les représentations et le traitement médiatique différencié entre femmes et hommes de pouvoir. En somme, la vraie question n’est peut-être pas : « Est-elle enceinte ? » mais bien : « Pourquoi cela devrait-il de nouveau faire la Une ? »

FAQ

Quelle est la véritable relation entre Sarah Knafo et Éric Zemmour ?

Sarah Knafo est à la fois la compagne et la conseillère politique d'Éric Zemmour. Leur relation, confirmée publiquement en 2021, mêle vie privée et projet idéologique commun.

Comment les rumeurs sur la grossesse de Sarah Knafo ont-elles affecté sa carrière ?

Ces allégations ont eu un impact notable. D’après plusieurs sources, dont Gala (gala.fr), Knafo a été profondément bouleversée. Cela a contribué à affaiblir sa présence médiatique durant plusieurs semaines en pleine campagne présidentielle.

Pourquoi Éric Zemmour a-t-il décidé de poursuivre Closer pour ces rumeurs ?

La plainte visait à protéger leur droit à la vie privée. Selon Politico, Zemmour considérait que la publication portait atteinte à la dignité de sa relation avec Knafo en instrumentalisant leur vie personnelle à des fins électorales.

Quelle est la réaction de l'entourage de Sarah Knafo face à ces rumeurs ?

Très affecté. Des proches ont confié que Sarah Knafo avait été « dévastée ». Sa propre mère s'était empressée de la contacter, montrant l’effet collatéral de ces publications jusqu’au sein même du noyau familial.

Comment les médias ont-ils réagi aux dénégations de Sarah Knafo ?

Certains médias ont relayé les démentis avec rigueur. D’autres, au contraire, ont poursuivi la diffusion de la rumeur, parfois en entretenant volontairement une ambiguïté. Le traitement médiatique fut donc contrasté, révélant des disparités éditoriales fortes.